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Musique klezmer : histoire et influences

D’origine juive, pratiqué en Europe de l’est, ce style musical accompagne actuellement les cérémonies joyeuses : qu’il s’agisse de la consécration d’un nouveau lieu de culte, de la fête du livre sacré du judaïsme, ou de façon plus profane des carnavals et mariages. Le klezmer représente environ le tiers de la musique enregistrée et estampillée « juive ».

De l’instrument au style musical

Klezmer est un mot de la langue yiddish provenant du terme « kli zemer » que l’on peut traduire en français par : « instruments accompagnant le chant ». Avant de désigner un style musical, le mot klezmer a eu de multiples autres usages.

Initialement, ce mot évoquait les instruments produisant ce rythme. Vers 1918, cette expression désignait les artistes pauvres improvisant des airs de musique lors des cérémonies rassemblant les familles juives ashkénazes. A cette époque « klezmer » avait une connotation négative. Les artistes ainsi qualifiés étaient des musiciens peu habiles.

Aujourd’hui, « klezmer » désigne ce style musical joué avec au moins un violon et plusieurs instruments à cordes tels que le violoncelle et la contrebasse. Ses mélodies incluent aussi des instruments à vent et des percussions tels que la flûte et le tambour.

Paroles : du profane au sacré

Selon les documents d'archives disponibles, le klezmer a d’abord eu des paroles énonçant des épisodes de la vie en communauté. Vu l’histoire tragique de la communauté juive, les textes étaient souvent mélancoliques.

Puis à mesure que ce style musical est devenu respectable, les musiciens ont commencé à réciter la généalogie. Parfois les textes vantaient simplement les qualités des familles accueillant les musiciens. Des paroles plus proches des rites judaïques ont aussi été composées.

Ce style musical a été joué dans les cours royales où vivaient des adeptes d’autres religions telles que le christianisme et l’islam.